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La traçabilité de la viande continue de faire débat

La traçabilité de la viande continue de faire débat

Certaines marques n'ont pas encore saisi l'importance de la traçabilité des aliments.
Depuis le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes en 2013, l'étiquetage de la viande et des aliments en général fait débat.

Des grands noms comme Bordeau Chesnel, Herta, Panzani ou encore Fleury Michon, n'étiquettent pas certains de leurs produits.
Pire encore, des marques comme Daunat, Père et Dodu et Sodebo n'indiquent en aucun cas le lieu d'origne de leurs produits, notamment pourr les plats préparés.

L'étude a été faite par UFC-QUE CHOISIR auprès de nombreuses marques de la grande distribution. On retrouve Charal, Marie, Zapetti ou encore Findus.


Manque de traçabilité, faute de L'Europe ?


Il n'est pas obligatoire pour les marques d'indiquer la provenance des produits transformés comme les sandwiches, charcuteries, plats préparés qui contiennent de la viande.
L'obligation pour les distributeurs se porte sur l'indication de la provenance de la viande fraîche.

 

Deux résolutions ont été adoptées par le Parlement européen en janvier 2014 et février 2015, pour demander à la Commission européenne d'imposer l'étiquetage de l'origine.
La commission européenne juge le coût trop élevé, alors que le surcoût estimé serait de 7 centimes.

Les consommateurs prêts à payer plus ?

Les consommateurs souhaitent manger plus sainement, connaître l'origine de leurs produits. Qu'en est-il vraiment lorsqu'il s'agit de passer à la caisse ?
Huit Français sur dix sont prêts à payer plus cher pour un produit national. Il s'avère que dans les faits, seulement 4 français sur 10 franchissent le pas.

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